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Je suis tombé sur des informations que j'ignorais concernant les Pussy Riot, ce groupe punk dont le procès a défrayé la chronique il y a quelques semaines. Les jeunes ont été condamnées à 8 mois de camp de ré-éducation en Sibéirie pour avoir profané une église.
On aurait juste oublié d'exposer l'aspect moral de l'histoire. L'un des condamnés n'en était pas à son coup d'essai. Il avait placardé, il y a 2 ans, le plus grand supermarché de Moscou avec trois pancartes appelant à l'expulsion de Mouscou des Juifs, des homos et des immigrés ! Les autres en étaient à leur seconde église.
Quant à déterminer si la peine est excessive, leurs supporters qui ont envahi une église de Berlin en guise de protestation scandant des slogans profanatoires similaires risquent 3 ans de prison ! Et on a bien compris qu'au Pakistan, les Pussy Riot auraient été simplement exécutés.
La liberté d'expression doit-elle être limitée ? La profanation est une affaire grave, qu'on ne peut pas omettre de rapprocher d'affaires tristement célèbres comme la profanation de cimetières juifs et musulmans en France et la persécution de l'église en Russie durant l'ère communiste.
Cet interlude d'intoxication par la presse occidentale est venu bien à propos pour nous faire prendre parti sans réfléchir dans la guerre de Syrie contre les droits de l'homme.
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